Bonnes pratiques locales

Dans le cadre de sa politique environnementale, la ville de Drancy met en œuvre une stratégie visant à préserver les ressources en eau. Parmi ses initiatives, la campagne d’installation de récupérateurs d’eau de pluie s’adresse aux particuliers et aux copropriétés, avec des subventions pour encourager leur adoption.

En 2024, 134 foyers drancéens ont bénéficié de cette subvention municipale, pour un total de 14 000 euros distribués. Chaque récupérateur installé permet de collecter environ 65 000 litres d’eau par an, représentant une économie totale de 8 710 m³ à l’échelle de la ville. Pour les habitants, cela se traduit par une économie moyenne de 55 euros par an sur leur facture d’eau.

Les modalités de subvention varient selon le type de logement :

• Particuliers en maison individuelle : 80 % du coût d’un récupérateur de 300 litres minimum, dans la limite de 150 euros.
• Copropriétés de 10 logements ou moins : Jusqu’à 650 euros pour des récupérateurs d’au moins 1 500 litres.
• Copropriétés de plus de 10 logements : Jusqu’à 1 500 euros pour des cuves de 3 000 litres ou plus.

Après l’installation d’un récupérateur, un agent municipal se déplace pour valider sa conformité afin de garantir la qualité des équipements subventionnés tout en permettant un suivi de terrain avec les riverains.

Depuis le début des années 2000, Drancy a équipé plusieurs de ses bâtiments publics de bassins de rétention pour le nettoyage des voiries et l’arrosage des espaces verts. Ces infrastructures offrent une capacité de stockage dépassant 300 m³, avec de nouveaux projets en cours.

Pour maximiser son impact, la municipalité prévoit d’intensifier la communication, de renforcer l’accompagnement des habitants et de tirer parti des retours d’expérience pour ajuster ses actions.

Investir dans un récupérateur d’eau permet ainsi de préserver la ressource en eau et également de réduire les dépenses liées à sa consommation. Par exemple, un récupérateur de 300 litres, dont le coût moyen est de 120 euros, peut être amorti en 15 remplissages grâce à la subvention.

Fontenay-aux-Roses a lancé un programme de rénovation énergétique et de gestion optimisée de l’eau pour ses bâtiments et espaces verts. La ville adapte progressivement ses pratiques afin de réduire sa consommation et améliorer l’efficacité de ses équipements.

Dans les espaces verts, l’arrosage est repensé afin d’être limité, voire supprimé, dans certaines zones, dans le cadre du plan de gestion différenciée. Des systèmes d’arrosage automatique sont installés et complétés par des récupérateurs d’eau, tandis que le paillage des sols avec des matériaux naturels comme le chanvre, le lin ou les résidus de taille permet de maintenir l’humidité et de limiter l’évaporation. Par ailleurs, les plantations évoluent avec l’introduction d’essences moins consommatrices d’eau et plus résistantes au changement climatique.

La modernisation des infrastructures se traduit également par l’installation d’équipements hydro-économes dans les bâtiments municipaux. Les sanitaires sont progressivement rénovés avec des chasses d’eau à débit réduit et des robinets à poussoir pour limiter les gaspillages. L’ensemble des compteurs de la ville étant désormais connectés, les consommations d’eau sont suivies en temps réel, permettant une détection rapide des fuites. Grâce à ce dispositif, ce sont plus de 50 000 m³ de pertes potentielles d’eau qui ont pu être évitées en 2024.

En parallèle, plusieurs projets de rénovation énergétique sont menés sur des bâtiments municipaux. Le gymnase du Parc, dont les travaux d’extension et d’amélioration de l’efficacité énergétique se sont déroulés entre 2018 et 2021 malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, affiche une réduction de consommation de 58 %, et ce, malgré une augmentation de sa surface. L’école maternelle Scarron, rénovée entre 2021 et 2022, a atteint une économie de chauffage de 60 %. Le centre de loisirs Pierre Bonnard, dont les travaux se sont achevés en 2024, ainsi que l’espace culturel Rosa Bonheur, sont encore trop récents pour établir un bilan, mais ces rénovations s’inscrivent dans la même démarche d’amélioration des performances.

D’autres chantiers sont en cours ou prévus à court terme, notamment l’extension et la mise aux normes du gymnase des Pervenches, dont les travaux ont débuté en 2024 avec un objectif de 60 % d’économies d’énergie. Le groupe scolaire des Ormeaux fait également l’objet d’une rénovation énergétique entre 2024 et 2027, avec le même objectif de réduction de la consommation.

 

Le projet de réhabilitation de la ZAC du Bas-Clichy, mené par Grand Paris Aménagement, transforme un quartier de 85 hectares à Clichy-sous-bois en conciliant renouvellement urbain et respect de son identité. Un enjeu clé de cette transformation est la gestion des eaux pluviales, avec des solutions innovantes et durables adaptées aux caractéristiques du site.

Plutôt que d’acheminer l’eau de pluie directement vers les égouts, le projet mise sur des aménagements végétalisés pour favoriser l’infiltration et réduire le ruissellement. Noues, bandes plantées et surfaces perméables permettront d’absorber l’eau, limitant ainsi les risques d’inondation et contribuant à la végétalisation du quartier. Pour les précipitations plus importantes, des bassins de stockage sont prévus afin de réguler les écoulements et d’assurer un débit maîtrisé et de gérer au maximum l’eau à la parcelle.

Chaque secteur bénéficie d’une approche sur mesure. La grande Pelouse sera équipée de noues végétalisées reliées à un réseau régulé. Sur les parkings publics, des bandes plantées et des noues de grande taille capteront et filtreront l’eau avant son évacuation contrôlée. Les nouvelles allées du quartier intègreront des aménagements similaires pour gérer l’eau de manière naturelle. Dans le secteur Allende, la présence d’arbres anciens impose une adaptation des solutions retenues, avec des noues et des massifs drainants.

La mare de la Lorette, élément essentiel du patrimoine naturel du quartier, bénéficiera également d’une restauration pour limiter son assèchement en été et améliorer la biodiversité. L’installation de filtres naturels permettra de capter les polluants avant le rejet des eaux dans le réseau.

En intégrant ces solutions écologiques et durables, le projet contribue ainsi à la préservation des ressources naturelles tout en améliorant le cadre de vie des habitants.

Fontenay-aux-Roses a lancé un programme de rénovation énergétique et de gestion optimisée de l’eau pour ses bâtiments et espaces verts. La ville adapte progressivement ses pratiques afin de réduire sa consommation et améliorer l’efficacité de ses équipements.

Dans les espaces verts, l’arrosage est repensé afin d’être limité, voire supprimé, dans certaines zones, dans le cadre du plan de gestion différenciée. Des systèmes d’arrosage automatique sont installés et complétés par des récupérateurs d’eau, tandis que le paillage des sols avec des matériaux naturels comme le chanvre, le lin ou les résidus de taille permet de maintenir l’humidité et de limiter l’évaporation. Par ailleurs, les plantations évoluent avec l’introduction d’essences moins consommatrices d’eau et plus résistantes au changement climatique.

La modernisation des infrastructures se traduit également par l’installation d’équipements hydro-économes dans les bâtiments municipaux. Les sanitaires sont progressivement rénovés avec des chasses d’eau à débit réduit et des robinets à poussoir pour limiter les gaspillages. L’ensemble des compteurs de la ville étant désormais connectés, les consommations d’eau sont suivies en temps réel, permettant une détection rapide des fuites. Grâce à ce dispositif, ce sont plus de 50 000 m³ de pertes potentielles d’eau qui ont pu être évitées en 2024.

En parallèle, plusieurs projets de rénovation énergétique sont menés sur des bâtiments municipaux. Le gymnase du Parc, dont les travaux d’extension et d’amélioration de l’efficacité énergétique se sont déroulés entre 2018 et 2021 malgré les contraintes liées à la crise sanitaire, affiche une réduction de consommation de 58 %, et ce, malgré une augmentation de sa surface. L’école maternelle Scarron, rénovée entre 2021 et 2022, a atteint une économie de chauffage de 60 %. Le centre de loisirs Pierre Bonnard, dont les travaux se sont achevés en 2024, ainsi que l’espace culturel Rosa Bonheur, sont encore trop récents pour établir un bilan, mais ces rénovations s’inscrivent dans la même démarche d’amélioration des performances.

D’autres chantiers sont en cours ou prévus à court terme, notamment l’extension et la mise aux normes du gymnase des Pervenches, dont les travaux ont débuté en 2024 avec un objectif de 60 % d’économies d’énergie. Le groupe scolaire des Ormeaux fait également l’objet d’une rénovation énergétique entre 2024 et 2027, avec le même objectif de réduction de la consommation.

 

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Dans le cadre de sa politique environnementale, la ville de Drancy met en œuvre une stratégie visant à préserver les ressources en eau. Parmi ses initiatives, la campagne d’installation de récupérateurs d’eau de pluie s’adresse aux particuliers et aux copropriétés, avec des subventions pour encourager leur adoption.

En 2024, 134 foyers drancéens ont bénéficié de cette subvention municipale, pour un total de 14 000 euros distribués. Chaque récupérateur installé permet de collecter environ 65 000 litres d’eau par an, représentant une économie totale de 8 710 m³ à l’échelle de la ville. Pour les habitants, cela se traduit par une économie moyenne de 55 euros par an sur leur facture d’eau.

Les modalités de subvention varient selon le type de logement :

• Particuliers en maison individuelle : 80 % du coût d’un récupérateur de 300 litres minimum, dans la limite de 150 euros.
• Copropriétés de 10 logements ou moins : Jusqu’à 650 euros pour des récupérateurs d’au moins 1 500 litres.
• Copropriétés de plus de 10 logements : Jusqu’à 1 500 euros pour des cuves de 3 000 litres ou plus.

Après l’installation d’un récupérateur, un agent municipal se déplace pour valider sa conformité afin de garantir la qualité des équipements subventionnés tout en permettant un suivi de terrain avec les riverains.

Depuis le début des années 2000, Drancy a équipé plusieurs de ses bâtiments publics de bassins de rétention pour le nettoyage des voiries et l’arrosage des espaces verts. Ces infrastructures offrent une capacité de stockage dépassant 300 m³, avec de nouveaux projets en cours.

Pour maximiser son impact, la municipalité prévoit d’intensifier la communication, de renforcer l’accompagnement des habitants et de tirer parti des retours d’expérience pour ajuster ses actions.

Investir dans un récupérateur d’eau permet ainsi de préserver la ressource en eau et également de réduire les dépenses liées à sa consommation. Par exemple, un récupérateur de 300 litres, dont le coût moyen est de 120 euros, peut être amorti en 15 remplissages grâce à la subvention.

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